.gif)
ce site est consacré au berger des Pyrénées, un chien qui parait-il, n'est pas à mettre entre toutes
les mains.
mes bergers
m'apportent beaucoup de joie bien qu'ils aient chacun un caractère différent et
que ce n'est pas facile tous les jours ; ils m'ont appris qu'il faut toujours se
remettre en question, essayer de les comprendre en se mettant à leur place mais
je crois qu'il en est ainsi pour toutes les races de chiens
j'espère que vous aurez
du plaisir à visiter ce site et que vous ne retiendrez qu'une chose c'est qu'il
est important de consolider votre relation avec votre chien en pratiquant une
activité en commun
Pour que le chien reste
le meilleur ami de l'homme, et que l'homme reste le meilleur ami du chien
|
une belle peinture du fils
de Caillou et de la fille de Jouven merci Doris
 |
Vanesse du Hic
dite Valmasque chien de décombre
 |

LE BERGER DES PYRENEES AU TROUPEAU
un petit texte de Michèle Pellegrino sur le travail au troupeau que je trouve
très juste
Ce chien est à réserver aux maîtres n’ayant pas les deux pieds dans le même sabot. Si un jardin est conseillé il est encore plus important pour lui de vivre avec vous ; à l’écoute de vos moindres désirs. Trop souvent appelé « Labrit » il doit ce surnom à un lointain cousin des Landes. S’il avait été reconnu en tant que race officielle, le Labrit serait plus grand et plus carré que le berger des Pyrénées. Aidant les bergers Landais le Labrit, faute de passionnés, n’a jamais été reconnu comme race et ne possède donc pas de standard officiel.
Le berger des Pyrénées compense sa petite taille, par un maximum d’influx nerveux. C’est un travailleur infatigable, construit pour exercer ses talents en montagne. Sa légèreté associée à sa vivacité en fait un grimpeur hors pair. Pour s’imposer sur les brebis, il travail de près, utilisant fréquemment sa voix et n’hésitant pas à pincer les jarrets des bêtes.
Mais ne vous fiez pas aux apparences, cette petite boule de poils à l’air espiègle, peu aussi bien imposer sa volonté à un troupeau de bovin, qu’à plus de 2.000 brebis en alpage.
Sélectionné dans nos montagnes Pyrénéennes, il en a gardé la rusticité et la sobriété..
.
Le berger des Pyrénées
compense sa petite taille, par un maximum d’influx nerveux. C’est un travailleur
infatigable, construit pour exercer ses talents en montagne. Sa légèreté
associée à sa vivacité en fait un grimpeur hors pair. Pour s’imposer sur les
brebis, il travail de près, utilisant fréquemment sa voix et n’hésitant pas à
pincer les jarrets des bêtes.
Mais ne vous fiez pas
aux apparences, cette petite boule de poils à l’air espiègle, peu aussi bien
imposer sa volonté à un troupeau de bovin, qu’à plus de 2.000 brebis en alpage.
Sélectionné dans nos
montagnes Pyrénéennes, il en a gardé la rusticité et la sobriété..
|




Un chien à offrir à sa belle-mère !
Depuis quelques
années, ce chien connaît la ferveur d’un public non utilisateur. Il faut dire
que sa taille réduite, son poil long, son air canaille et sa tête d’ours ont
tout pour séduire. Pour satisfaire la demande, de nombreux "éleveurs" n’ont pas
hésité à augmenter la production, devant l’appât du gain. C’est ainsi que les
journaux fleurissent d’annonces proposant des Labrits, Labrits des Pyrénées,
voir même des Nounours Labrits… Ces chiots vendus comme chiens faciles à
éduquer, silencieux grossissent souvent les cages des refuges. Pourquoi ?
Simplement parce qu’il n’est rien de ce que son physique laisse présager. Il
n’est pas calme, pas facile à éduquer loin sans faut. Quand à être silencieux…
chercher l’erreur. C’est une boule de nerfs monté sur 220 Vt. C’est un chien à
offrir à sa belle mère, ne sortant jamais de chez elle, passionnée de tricot et
de lecture !
Il travaillera les yeux dans les yeux avec vous !
|
Comme beaucoup de nos
races Françaises, le petit Pyrénées travail au contact. Toujours proche des
brebis. Sa petite taille pourrait être un handicap pour s’imposer sur le
troupeau, mais il la compense par ses aboiements et un coup de dent facile. Les
animaux récalcitrants sont vite remis à leur place.
Petit et léger, il est
taillé pour le travail en montagne. Toutefois, les sujets au minimum du
standards auront beaucoup plus de mal à s’imposer et seront pénalisés lors de
grosses escalades. Pour le travail, je préfère utiliser des chiens de bonnes
tailles qui impressionnent naturellement plus facilement les brebis.
Le Berger des Pyrénées
reste un chien polyvalent, pouvant travailler sur ovins, bovins, porcins voir
volailles. Toutefois vu son incessante activité il est préférable de lui donner
des lots assez important à manipuler. Sinon, il faudra le brider pour le calmer,
il n’aura pas le temps de s’élancer qu’il sera déjà arrivé. Enfin une masse plus
importante, donc plus compacte restera plus calme face à cette boule bondissante
et bruyante. Contrairement à son homologue Anglais, il ne fixe pas les brebis, mais son
maître, toujours à l’écoute d’un nouvel ordre, c’est un chien qui travaillera,
les yeux dans les yeux avec vous.
|

Têtu aboyeur et mordeur
Vous voulez tenter de l’éduquer… Armez-vous d’une bonne dose de courage,
saupoudrez le tout d’un brin d’humour, laissez reposer loin de l’autorité
classique, attendez vous à un résultat étonnant, la cuisson ne sera jamais comme
vous l’avez prévu, et c’est sans doute lui qui vous mangera à toutes les sauces…
Avec le Berger des Pyrénées, point de
conduite tracée d’avance, il va falloir apprendre à composer avec son esprit
d’initiative. Ne croyez pas qu’une brusque autorité aura raison de son caractère
de cochon. Son éducation ne peut-être que basée sur des échanges. Ce chien là,
c’est le roi du troc. Il ne donne rien sans rien. Il faut arriver à le prendre
dans le sens du poil, il a besoin de penser que c’est lui qui commande.
Têtu, aboyeur et mordeur, voici le tableau
que l’on pourrait brosser de lui. Pourtant ses défauts utilisés à bon escient,
deviennent vite des qualités dans le travail. C’est un chien dont l’endurance
vous surprendra, sa hargne au travail vous étonnera. Il ne craint ni la chaleur,
ni le froid. Dès son plus jeune âge, il faut lui apprendre à obéir, car ne vous
y tromper pas, son air cabot cache un vrai tyran. Il fait sans doute parti des
bergers les moins faciles à éduquer, mais si vous vous donner un peu de peine,
vous aurez non seulement un compagnon agréable à vivre, mais aussi un associé
toujours prêt à vous rendre service.
SES POINTS FORTS :
Grande résistance
physique, endurant par tout temps, rarement malade, race ne présentant
pas de contraintes
particulières.
Très proche de son
maître, il est assez exclusif.
Léger et rapide, il
convient à tous type de terrains.
Téméraire, il ne
craint rien (si son caractère est équilibré)
SES POINTS FAIBLES :
Trop d’élevages de
chiens de compagnie, ne tenant pas compte du caractère du chien produisent des
chiens devenant peureux (agressifs si acculés), il en découle une trop grande
nervosité très dur à canaliser au travail.
L’atavisme troupeau
tend à disparaître.
On constate aussi une
perte de taille, trop de chiens sont au minimum de la taille et manquent
d’ossature.
Pour les amateurs :
Ce chien comporte 2
variétés : le face rase dont le standard comporte ses propres spécificités, le
poil mi-long ou poils longs dont la seule différence réside en la longueur de la
toison. Pour les poils longs la hauteur au garrot pour les femelles est de
38 à 46 cm et de 40 à
48 cm pour les mâles, un dépassement de deux centimètres est autorisé chez les
sujets parfaitement typés. Les faces rases sont un peu plus grands. Les coloris
sont diverses est les couleurs franches sont à préférées : Fauve, Gris, Noir,
Arlequin bleu, les robes blanches sont exclues, cette teinte ne doit pas
dépasser un tiers du chien. Les oreilles ne sont plus écourtées et la queue est
maintenant généralement laissée longue. A l’état naturelle, la queue est portée
basse au repos et ne doit pas dépasser la ligne du dos en mouvement, les
oreilles sont portées droites avec le dernier tiers tombant.
A savoir, le livre de
la race étant encore ouvert, l’inscription à titre initiale est encore possible,
le sujet devra faire un excellent en exposition canine.
|
 |
.jpg) |

|